La solidarité et l'aide alimentaire

Garantir une sécurité alimentaire aux citoyen-ne-s à Anjouan passe par leur garantir le droit à l’alimentation, qui est un droit fondamental. L’aide alimentaire a pour objet la fourniture de denrées alimentaires aux personnes les plus démunies c’est un enjeu de société et de solidarité mais également environnemental.

En 2014, 42,4 % de la population, soit environ 316.000 personnes vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, établi selon le coût des besoins de base, et s’élevant à 25.341 franc comorien par habitant et par mois.

Environ 23,5 % de la population vit dans l’extrême pauvreté. Toutefois, en utilisant le seuil international de pauvreté de 1,9 Dollars par habitant et par jour, seuls deux Comoriens sur dix seraient considérés comme pauvres, un taux qui place les Comores devant les autres pays à faible revenu et les autres pays d’Afrique subsaharienne avec 30 points de pourcentage d’avance.

Les Comores, qui se situaient au 160e rang (sur 188) du classement de l’indice de développement humain de l’ONU en 2016, doivent lutter contre la malnutrition

Cependant, des difficultés d’approvisionnement à Anjouan se font tous les jours ressentir. Le riz et le pétrole sont devenus rares, provoquant une envolée des prix avec le COVID.

La consommation est répartie de manière très inégale aux Comores et les disparités sont plus prononcées dans les zones rurales et à Anjouan. Beaucoup d’hommes, de femmes cherchent à fuir la pauvreté de la Grande Comore, de Moheli et d’Anjouan pour se réfugier à Mayotte.

Environ un cinquième de l’inégalité totale au niveau de la consommation est dû aux inégalités d’opportunités associées aux circonstances observées au sein des ménages comoriens. Lutter contre cet appauvrissement de nos ressources est l’un des combats de l’association Imana.